LES FENÊTRES DES VILLES (J.Haurogné- M. Chevalier / T.Garcia) Je marche le nez en l’air L’air de rien Un rêve sous mes paupières Les pieds par terre Et, jusqu’à la fin de la nuit Et, quand la rumeur fait son lit Et, j’offre mes rêves à la ville Quand j’n’ai pas l’sommeil facile J’imagine c’qui se deale Derrière les f’nêtres des villes Qu’est-ce qui se dit ? Qu’est-ce qui se dit ? Alors laissez-moi voler Aux oreilles anonymes Toutes les folies, tous les secrets Tous les vœux intimes Et j’danse dans les rues de cette ville J’danse comme un amour crocodile Et, j’offre mes rêves à la ville Quand j’n’ai pas l’sommeil facile J’imagine se qui se deale Derrière les f’nêtres des villes Qu’est-ce qui se dit ? Qu’est-ce qu’il se dit côté pile ? Collé la face aux carreaux Ou caché par un rideau Moi en bas et toi en haut Qu’est-ce qui s’dit ? De moi qu’est-ce que tu dis ? J’suis l’fantôme de la ville A l’affût d’une idylle Je marche sans toucher terre Guidé par les lumières Les yeux d’une étrangère Une étoile solitaire Mais c’est comme ça toutes les nuits Pour tromper mon ennui J’imagine c’qui se deale Derrière les f’nêtres des villes Derrière les f’nêtres des villes Qu’est-ce qui se deale ? Qu’est-ce qui se deale ? Derrière les f’nêtres des villes Derrière les f’nêtres des villes |